Contrats de ruralité 1,5 million d’euros pour la première signature

Le premier contrat de ruralité a été signé le 24 novembre 2016, à Nogent-le-Rotrou par le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, et le président du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Perche. Une centaine de ces contrats doivent être signés d’ici à juin 2017.

Dans le Perche normand

L’État consacre 1,5 million d’euros à ce premier contrat pour un montant d’investissements total de 9,5 millions d’euros. L’ensemble des aides de l’État permettra de financer 37 % des actions locales en privilégiant deux grands axes : la redynamisation de centres-bourgs et le développement du tourisme.

Pour ce premier contrat, il s’agit surtout du maintien du « dernier commerce » : remplacer un couple de boulangers qui part à la retraite, soutenir un restaurant, une boutique multiservice ou des chambres d’hôte. Le contrat devrait aussi aider à acquérir des immeubles vacants depuis longtemps. Du côté du tourisme, le projet phare est le réaménagement du château médiéval, futur pôle culturel du Perche.

216 millions d’euros en 2017

Ces contrats de ruralité avaient été annoncés lors du troisième comité interministériel aux ruralités du 20 mai 2016 à Privas. Ils devront être signés d’ici au 30 juin 2017 pour la période de 2017 à 2020. Pour 2017, l’État débloquera une enveloppe de 216 millions d’euros. Ils financeront de l’investissement mais pourront aussi soutenir de l’ingénierie à hauteur de 10 % des crédits.

Le conseil régional est un partenaire privilégié. Mais peuvent aussi être associés le conseil départemental, les communes, les chambres consulaires, les parcs naturels nationaux ou régionaux, ainsi que la Caisse des dépôts. Prochaines signatures : les contrats du pays du Ruffécois (Charente) et du Cœur de l’Hérault, en décembre.

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